Notre première communication, les uns avec les autres, se fait toujours d’abord par nos corps.
Dans “le corps” je sous-entends notre charge vibratoire.
Nous vibrons et nos vibrations se rencontrent.
On pourrait appeler cela simplement le langage universel.
Celui de nos instincts, de nos corps qui s’expriment.
Ensuite seulement vient la rationalisation de nos sensations, et le travail de l’esprit.
Dans “le corps” je sous-entends notre charge vibratoire.
Nous vibrons et nos vibrations se rencontrent.
On pourrait appeler cela simplement le langage universel.
Celui de nos instincts, de nos corps qui s’expriment.
Ensuite seulement vient la rationalisation de nos sensations, et le travail de l’esprit.
Le départ de ce travail photographique a été l’intuition du lien extrêmement puissant et délicat entre mon désir personnel du monde, et ma nécessité de me connecter aux “corps qui le vivent“.
Il fallait que je les rencontre, quels qu’ils soient.
L’énergie vitale et vibratoire avec laquelle je me suis jetée toutes entière dans le monde m’a permis d’être en contact direct avec tout ce qui vibre, tout ce qui ensuite deviendra le corpus des différentes dimensions du projet “The Magic” que j’ ai construit comme un journal.
Il fallait que je les rencontre, quels qu’ils soient.
L’énergie vitale et vibratoire avec laquelle je me suis jetée toutes entière dans le monde m’a permis d’être en contact direct avec tout ce qui vibre, tout ce qui ensuite deviendra le corpus des différentes dimensions du projet “The Magic” que j’ ai construit comme un journal.
Les signes du monde moderne tels les écrans d’ordi ou encore les affiches de métro devenaient les êtres qui peuplent mes déambulations,
D’autres fois, les corps s’enlaçaient, les regards se croisaient.
Aucune différence de regard n’était faite entre l'animé ou l’inanimé, seul comptait la rencontre et le désir.
Cela m’ a permis au fur et à mesure de l’avancée de ce travail qui se voulait purement instinctif, de rencontrer mes propres obsessions visuelles.
De concentrer mon regard sur ce que je cherchais.
Se connecter de cette manière, a été extrêmement libérateur.
Le réel se trouvait transformé.
“The Magic” était la confirmation que le banal est aussi l’extraordinaire.
Avec la couleur comme élément déclencheur.
D’autres fois, les corps s’enlaçaient, les regards se croisaient.
Aucune différence de regard n’était faite entre l'animé ou l’inanimé, seul comptait la rencontre et le désir.
Cela m’ a permis au fur et à mesure de l’avancée de ce travail qui se voulait purement instinctif, de rencontrer mes propres obsessions visuelles.
De concentrer mon regard sur ce que je cherchais.
Se connecter de cette manière, a été extrêmement libérateur.
Le réel se trouvait transformé.
“The Magic” était la confirmation que le banal est aussi l’extraordinaire.
Avec la couleur comme élément déclencheur.
Il suffisait de plonger dans d’autres dimensions du réel.
Il suffisait de s’y connecter.
Bien entendu, si l’on parle d’énergie, la plus puissante au monde est l’Amour sans aucun doute.
Aimer le monde, être en connexion avec celui-ci et ceux qui l’habitent, c’est aussi laisser place à beaucoup de joie.
Rire de tout, rire de soi. Là aussi comme quelque chose de puissant.
Il suffisait de s’y connecter.
Bien entendu, si l’on parle d’énergie, la plus puissante au monde est l’Amour sans aucun doute.
Aimer le monde, être en connexion avec celui-ci et ceux qui l’habitent, c’est aussi laisser place à beaucoup de joie.
Rire de tout, rire de soi. Là aussi comme quelque chose de puissant.
Je terminerais avec cette phrase d’Antoine D’Agata :
“L’outil photographique porte en lui les germes de l’action,
le geste équivalant à l’acte perceptif même:
La photographie comme art martial
dont l’unique principe serait le désir du monde”.
“L’outil photographique porte en lui les germes de l’action,
le geste équivalant à l’acte perceptif même:
La photographie comme art martial
dont l’unique principe serait le désir du monde”.
La construction d'une photographe
J’ai commencé ma pratique photographique à l’adolescence,
En pellicule noir et blanc, parcours classique, pour l’ époque.
J’ai passé une première partie de ma vie à expérimenter les limites du visible, la nuit, inlassablement, Entre longue pose et mysticisme.
Une photographie solitaire toujours. A la recherche de soi, et des fantômes du réel.
C’est toujours ma zone la plus intime.
De manière générale, pendant longtemps j’ai été plus impactée par la lumière dans la nuit que par l’ombre en plein jour.
J’ai ensuite évolué, et j’ai assumé d’en faire mon métier. Assez tardivement.
Il a fallu que je passe par d’autres chemins pour que finalement la nécessité se fasse trop présente. Pour que j’assume mon engagement.
La couleur a envahi ma rétine pendant quelques années, ainsi que l’éclat de la lumière du jour.
Au final, si l’on prend le temps de se connecter au monde, la magie est partout où l’on pose son regard.
Je citerais plusieurs personnes qui me bouleversent, en photographie.
Nan Goldin, Maitresse absolue de l’ intime.
Wolfgang Tillmans, une des seule personne dans le paysage mondial de la photographie, qui a su, pour moi, porter la photographie dans des zones qui transcendent le médium.
La photographie américaine, en générale,
Juergen Teller pour sa liberté d’ expression.
Ensuite, pour la modernité de son propos, et pour son traitement des corps, dans un monde que je souhaiterais plus militant, Mohamed Bourouissa,
L’unique et fabuleux Luigi Ghirri, pour son sens de la poésie, mais également ses écrits sur la photographie, absolument
Trent Parke aussi. …. et bien d’ autres, la liste serait longue.
En pellicule noir et blanc, parcours classique, pour l’ époque.
J’ai passé une première partie de ma vie à expérimenter les limites du visible, la nuit, inlassablement, Entre longue pose et mysticisme.
Une photographie solitaire toujours. A la recherche de soi, et des fantômes du réel.
C’est toujours ma zone la plus intime.
De manière générale, pendant longtemps j’ai été plus impactée par la lumière dans la nuit que par l’ombre en plein jour.
J’ai ensuite évolué, et j’ai assumé d’en faire mon métier. Assez tardivement.
Il a fallu que je passe par d’autres chemins pour que finalement la nécessité se fasse trop présente. Pour que j’assume mon engagement.
La couleur a envahi ma rétine pendant quelques années, ainsi que l’éclat de la lumière du jour.
Au final, si l’on prend le temps de se connecter au monde, la magie est partout où l’on pose son regard.
Je citerais plusieurs personnes qui me bouleversent, en photographie.
Nan Goldin, Maitresse absolue de l’ intime.
Wolfgang Tillmans, une des seule personne dans le paysage mondial de la photographie, qui a su, pour moi, porter la photographie dans des zones qui transcendent le médium.
La photographie américaine, en générale,
Juergen Teller pour sa liberté d’ expression.
Ensuite, pour la modernité de son propos, et pour son traitement des corps, dans un monde que je souhaiterais plus militant, Mohamed Bourouissa,
L’unique et fabuleux Luigi Ghirri, pour son sens de la poésie, mais également ses écrits sur la photographie, absolument
Trent Parke aussi. …. et bien d’ autres, la liste serait longue.