Robba
 



Jean-Valère Geronimi, portrait d'un militant

Il paraît presque désuet aujourd’hui ce titre de militant. Les modes d’engagement qu’il évoque semblent fanés, mal adaptés aux rythmes et aux bougeottes de notre société accélérée. Pourtant qu’ils sont beaux ces parcours de vie de militants obstinés, fidèles à des combats et à des convictions. « Ni plus ni moins » nous confie Jean-Valère Geronimi, grande figure militante du paysage associatif insulaire, à la fois Président de l’Association U Marinu -Cpie Bastia et Président de la Ligue de l’Enseignement en Haute-Corse. Bien que réductrice, cette double casquette offre déjà une bonne synthèse du personnage qui conjugue depuis plus de 40 ans des engagements en faveur de la biodiversité et en faveur de la diversité culturelle.



Jean-Valère Geronimi, portrait d'un militant
La dialectique de la diaspora, ce balancement entre distance et attachement, a été un des schémas fondateurs pour moi ; mais mon premier espace mental, c’est mon village, Casamaccioli. Tant du côté paternel que maternel, ma famille est originaire du Niolu, la terre des bergers. L’un de mes grands-pères était d’ailleurs à la tête du deuxième troupeau le plus important de la vallée. Néanmoins, lorsque mon père s’est marié, mon grand-père a refusé de lui confier une partie du troupeau et cela a entrainé le départ de mon père sur le continent. Mes parents se sont alors installés à Marseille, où je suis né.
 J’ai grandi au cœur d’une communauté très soudée, capable de se mobiliser. Lorsqu’on a voulu nous supprimer les rotations d’un ferry, je me souviens de réunions enflammées et d’une manifestation devant la préfecture. On chantait l’Ajaccienne à gorge déployée… Ce n’était pas des chants très engagés, mais ça attisait bien notre ferveur !
A titre plus personnel, je faisais mes études au lycée Thiers puis j’ai poursuivi à Paris où l’on dénombrait à l’époque plus de 30 associations corses : certaines organisées par village ou canton d’origine, d’autres par profession, d’autres encore par quartier d’installation… moi évidemment, j’ai commencé par fréquenter l’association des Niolins ! Ceci dit, je profitais aussi de Paris en tant que capitale… on y trouvait ce qu’on voulait y trouver, et moi entre les boîtes de jazz et l’existentialisme ambiant, j’étais comblé...
Néanmoins, la Corse restait bien présente, et elle l’est devenue encore plus suite à ma rencontre avec Dominique Alfonsi.
 

Premiers engagements dans la jeune mouvance corsiste

Fin décembre 1960, nous avons créé ensemble l’Association des étudiants corses de Paris, puis dès 1961, on a vu plus grand avec la création de l’Union nationale des étudiants corses (UNEC) dont j’ai été secrétaire général. Nos actions portaient surtout sur des aspects d’entraide et de solidarité : tuyaux pour obtention de bourses pour les étudiants corses ou au contraire, facilités pour envoyer sur l’île des jeunes Corses de la diaspora pendant les vacances. Mais ça a aussi été un creuset de prise de conscience politique. La principale de nos revendications était la création d’une université en Corse qui faisait l’objet de moult débats…
En matière de structuration, il s’agissait de regrouper des associations qui avaient des points communs comme l’Union corse ou l’Union corse football… Pour consolider cette fusion des associations,  nous avons même créé une revue, l’Union corse-l’Avenir. C’était fédérateur, comme le football. J’ai beaucoup aimé être président de l’Union corse football. Ça permettait de canaliser les agressivités entre communautés et de les dépasser avec des élans de solidarité. Je me souviens qu’on s’était beaucoup mobilisés pour soutenir les clubs algériens suite aux violentes inondations qui avaient touché le pays.
En bon Niulincu, j’ai aussi mis mes premières expériences associatives au service du canton. En 1963, je me suis essayé au développement local, à l’occasion d’a Santa di Niolu. Cette foire reste un temps fort, même si sa fonction de lieu d’échange disparaît peu à peu. Au début des années 1960, c’était déjà un peu le cas et je m’émouvais d’une certaine folklorisation. Avec Dominique Alfonsi, nous avons créé un lieu éphémère, U Santaghju, qui le temps de la foire a rassemblé tous les acteurs qui tâchaient alors de lier création et tradition.  Pour amplifier nos efforts de structuration, en 1965, nous avons organisé pendant l’été le premier congrès de la jeunesse corse à Corte : autour de l’Unec étaient réunis l’Union corse de Charles Santoni, la Corsicada de Tonì Casalonga, les jeunes agriculteurs de François Musso et l’association Ghjuventù corsa de Jean Baggioni.

L’été suivant, en 1966, nous avons aussi participé à la création du Front régionaliste corse, toujours à Corte, au cinéma l’Aiglon: on retrouvait à la tribune Charles Santoni, Max Simeoni qui avait créé le Comité d'Etudes et de Défense des Intérêts de la Corse (CEDIC) deux ans auparavant et Dominique Alfonsi. Personnellement, je croyais à cette dynamique du Front régionaliste corse, et à cet esprit ancré à gauche, mais sur l’île ça s’est assez vite dilué. Nous n’étions en Corse que pendant les vacances, et quand en 1967, l’Action Régionaliste Corse (ARC) a été créée, elle a largement absorbé les énergies. Leur réunion annuelle sur Corte leur a vite assuré un rayonnement incontestable et ils sont devenus l’incontournable organisme de ralliement. Les chapiteaux pleins à craquer témoignaient d’une réelle effervescence… Néanmoins, nous, sur l’aile gauche du corsisme, nous n’abandonnions pas pour autant la partie !
En 1968, nous avons suivi Charles Santoni au sein d’un groupe de travail et d’action qui s’appelait « La révolution socialiste des régions ». La situation insurrectionnelle était telle, qu’on avait l’impression que tout pouvait arriver, que l’Etat pouvait véritablement s’écrouler. Du coup, on avait essayé d’organiser une petite cellule en Corse, pour mobiliser et surtout se tenir prêts au cas où ! Pendant les événements de mai, on appelait régulièrement nos contacts dans l’ile… mais la Corse n’était pas encore réceptive aux élans de la jeune gauche révolutionnaire.
Sur Paris en revanche, on se démenait, dans un contexte plus entraînant. Il y a eu en 1971, cette publication importante de Main Basse sur une île essentiellement rédigée par Charles Santoni, Pascal Marchetti et Félix Santoni. La situation de la Corse y était décrite sans détour comme celle d’une colonie, la critique était virulente contre le clan et la petite bourgeoisie qui en relayait le pouvoir. Le modèle, ou disons l’inspiration, était clairement à chercher du côté d’Albert Memmi et son Portrait du colonisé. C’est aussi à cette époque que des textes sur la situation de la Corse se frayaient un chemin dans des cénacles intellectuels plus larges, comme par exemple les articles parus dans la revue Les temps modernes, grâce à Charles Santoni toujours mais aussi à l’essayiste portugais José Gil qui s’était beaucoup rapproché de nous. Dans cette ambiance intellectuelle effervescente, on organisait des petits ateliers de travail. Un des grands points d’achoppement de l’époque était la question de la création de structures à part entière ou l’intégration de partis de gauche existants.
 

Des qualités d’organisateur et de rassembleur qui s’affirment

Jean-Valère Geronimi, portrait d'un militant
De mon côté, j’ai su très tôt que je ne voulais pas être directement engagé en politique, et j’explorais  des modalités d’action qui me correspondaient davantage. En 1969, j’ai participé à la création d’ une petite entreprise commerciale aux Halles : A Casa corsa, au 27 de la rue Turbigo, qui mêlait vente de produits corses et animations en tout genre, surtout les samedis soirs. Certains venaient y apprendre la langue, d’autres la guitare ou l’accordéon… Il y avait une réalité commerciale, une réalité culturelle, et forcément aussi une réalité politique. On essayait d’être très professionnels, même si on n’était pas des gestionnaires hors pair, mais on savait s’entourer, nouer des partenariats. On assurait aussi une dimension d’agence de tourisme, avec le groupe Ollandini. On avait même commencé à mettre au point une convention importante avec le délégué interministériel Liber Bou et avec le Président de la CCI de Paris, Casanova. Je me souviens notamment qu’on mettait l’accent sur la possibilité de bénéficier de conseils de voyage avant le séjour en venant rencontrer des autochtones à la Casa ! C’était précurseur et bien parti, mais avec les événements d’Aleria tout a basculé… Liber Bou a été remercié, le préfet Riolacci ne voulait plus entendre parler de nous, et commercialement on a plongé…
Ça n’a pourtant pas été synonyme de désengagement, au contraire ! Aleria nous avait tous un peu radicalisés. Il faut dire que les injustices de l’Etat étaient flagrantes et attisaient les solidarités… C’est ainsi que pour soutenir Edmond Simeoni, à la veille de son procès, j’ai organisé à la Mutualité un gros événement, avec du beau monde en tribune -  Renucci, Lucie Simeoni, Pascal Marchetti, Max Simeoni, Lucien Felli et la femme de Pierrot Susini, un des membres du commando qui avait été blessé…-! Notre détermination était sans limite, on sentait une passion incroyable. Comme il commençait à y avoir des tensions avec les anti-autonomistes, j’avais même mis sur pied un service d’ordre béton avec des  Trotskistes ; ça n’avait pas plu à tout le monde, mais ça avait bien marché !

L’organisation d’événements, la création de lieux ou de moments fédérateurs, je crois que c’est ce qui me plaisait le plus. C’est d’ailleurs comme ça que le projet suivant a doucement germé : la création d’une coopérative  qui gèrerait un lieu d’animation, avec une dimension de centrale d’achats de produits corses à prix défiant toute concurrence : bref, une nouvelle Casa corsa, mais administrée de façon collégiale, sans favoriser l’intérêt commercial ou idéologique de qui que ce soit.
On était à l’affût de bons plans pour un local, et avec un ami, Andria Ferrandini, on est allés voir un jour André Santini qui était déjà maire adjoint d’Issy-les-Moulineaux. On est parvenus à nos fins, et le 13 février 1978, A Casa di u Populu corsu ouvrait ses portes. Un ami juriste, Lintali nous avait rédigé des statuts très solides. Ça nous a été bien utile car l’époque était troublée. Malgré nos efforts pour maintenir la neutralité, on était « marqués » politiquement et on a même été victimes d’un plasticage, revendiqué par Francia. Il faut dire que  les projets étaient foisonnants, on était bien des activistes ! Création d’une revue - A Chjamata, création d’un journal TV, nombreuses activités autour d’intellectuels tels que Rinatu Coti, Simon Luciani ou Pierrot Giammarchi…
Dans la même dynamique, en 1981, j’ai pris l’initiative d’organiser une semaine culturelle corse à Paris. On s’était efforcés de toucher tous les domaines : messe en corse à l’Eglise Saint Eustache, vitrine du livre corse à la Librairie Poli, dans le 14°, projection de films corses dans un petit cinéma de la rue Xavier Privat, exposition de plasticiens dans une galerie du Marais, et en apothéose, concerts de Canta u Populu Corsu au Théâtre de la Ville. Evidemment rien ne s’est passé comme prévu ! D’abord Jean-Paul Poletti, qui était en litige avec le groupe, a refusé de monter sur scène. Puis, alors que la salle était bondée, au bout d’une demi-heure de spectacle, il a fallu évacuer à cause d’une alerte à la bombe… On se retrouve alors sur le parvis, et là, tout le monde se met à chanter devant la bouche de métro : bien sûr tout le groupe - dont Poletti qui avait finalement rejoint les siens - mais aussi le public… c’était un moment exceptionnel, de ceux qui soudent à jamais !
 

Et l’éducation dans tout ça ? Et l’environnement ?

Ah l’éducation, c’est le maître mot ! Celui qui donne du sens à une vie ! A condition de ne pas confondre « Educare » et « educere » : le premier terme est très vertical, on inculque un savoir du maître vers l’élève, alors que le second terme évoque le chemin qu’on fait ensemble. C’est cette approche à laquelle je crois !
Le bac en poche, j’avais commencé à travailler comme instituteur remplaçant. Je me souviens avec émotion de la première école dans laquelle j’ai été lancé ! C’était dans le 14°, un cours préparatoire. J’y ai pris beaucoup de plaisir, et j’ai continué comme ça les remplacements tout en poursuivant mes études en parallèle, à la Sorbonne et à Orsay. Puis il y a eu un tournant ; pour mes études, j’ai commencé à fréquenter très assidument le laboratoire d’océanographie physique, et on m’a proposé un petit boulot. J’ai accepté avec enthousiasme. D’abord parce que ça me passionnait et que j’étais fier de travailler avec le ponte de l’océanographie physique qu’était Henri Lacombe, et aussi par ce que c’était plus pratique pour obtenir mes diplômes. En revanche, quand j’ai obtenu ma maîtrise, je pensais que je n’avais aucune chance d’y trouver un vrai travail. Je pensais que le côté atypique et polyvalent de mon parcours me desservirait. Mais Lacombe, le patron du labo, a été formidable, il a au contraire considéré que cette approche transversale était utile et complétait bien les profils de spécialistes qui l’entouraient. Sa grande idée c’était que l’étude des milieux devait se faire par de multiples approches. J’ai été recruté comme technicien, et je suis vite devenu ingénieur de recherche, et j’ai vécu des missions formidables, aux quatre coins des mers et des océans. Mes premières semaines, embarqué en Méditerranée restent parmi les moments les plus forts. D’autant que le hasard m’a joué un sacré tour !

Le scandale des Boues rouges qui a remué la Corse en 1972-1973, je l’ai vécu de près, pas du côté militant régionaliste, mais du côté scientifique, même si les distinguos sont parfois difficiles… J’étais sur le navire Jean Charcot pour une mission de prélèvement et d’analyse de la qualité des eaux déversées par le Scarlino Primo, le bateau de la Montedison incriminé dans l’affaire en question. Et comme je parlais italien, c’est moi qu’on a envoyé à bord du Scarlino pour établir un protocole avec le capitaine. Non seulement il m’a identifié tout de suite comme Corse, sans doute à cause de mon accent, mais en plus, le hasard a voulu que je le visite au moment où son équipage lui annonçait qu’un chalutier faisant flotter le pavillon corse fonçait vers nous… Evidemment, il a cru à un coup monté… Il faut avouer que c’était une coïncidence étonnante. Le chalutier corse avait été envoyé pour faire des prélèvements indépendants, car il redoutait la partialité des résultats officiels. Avec cette affaire, j’ai donc fait la connaissance de bien des scientifiques et environnementalistes corses. Notamment Denise Viale, une écologue très dynamique.
Mais l’aboutissement de mon expérience au sein du laboratoire d’océanographie s’est joué en 1981. A peine la gauche arrivée au pouvoir, le jeune gouvernement a organisé les Assises techniques de la recherche, avec des sessions régionales. On m’a demandé d’y participer en Corse, aux côtés notamment du professeur Griscelli et de Toussaint  Luciani . J’étais co-rapporteur du thème mer et je me suis tellement passionné pour cette question qui liait mes deux grands engagements – le développement de la Corse et l’océanographie c’est à ce moment - que j’ai pour la première fois envisagé de rentrer vivre et travailler sur l’île.
 

Retour en Corse et structuration de collectifs d’éducation à l’environnement… et à la méditerranéité

Jean-Valère Geronimi, portrait d'un militant
C’est en 1982 que j’ai fait ma rentrée au Rectorat de Corse, comme Conseiller en formation continue avec une mission sur les métiers de la mer.
Evidemment, à côté de ces fonctions professionnelles, je n’ai pas tardé à m’investir dans le milieu associatif. En 1985, j’ai rejoint le Club des Fauvettes à La Trinité de Porto-Vecchio pour faire de l’éducation à l’environnement ; on a travaillé sur un premier projet de Maison de la mer qu’on a présenté au député-maire Jean-Paul de Rocca Serra, mais ça ne l’a pas intéressé. On a alors essayé de concrétiser ce projet un peu plus haut sur la Côté Orientale, sur la Commune de Santa Maria Poghju ; la mairie était partante, on avait noué un partenariat avec l’Université grâce à Denise Viale qui amenait ses étudiants sur le terrain. Le projet s’appelait Campu Mare et commençait à prendre de l’envergure. On a même organisé à cette époque le 1° Forum de la mer qui a permis un fantastique regroupement de compétences et une sensibilisation puissante. Malheureusement, les finances de la mairie se sont dégradées assez vite.
J’ai donc continué à déplacer le projet et j’ai fini par poser mes valises à Bastia. Où en 1994, j’ai créé l’association U Marinu, qui existe - et que je préside - toujours ! Ma démarche était la même : Développer des actions de sensibilisation, d’éducation et de formation au milieu marin, en l’occurrence la Méditerranée ; Participer à la gestion de l’espace et à la valorisation des patrimoines naturels. Puis progressivement, nos missions se sont enrichies, on a pris conscience de l’intérêt de proposer aussi des activités de loisirs et de tourisme de découverte. Et plus largement, j’ai compris que pour protéger cette mer en danger, il était aussi pertinent de la promouvoir comme une aire éco-culturelle et d’en unir les rives. Notre responsabilité écologique envers la Mer Méditerranée, elle ne peut se distinguer d’un effort de Solidarité, de vivre-ensemble et de liens culturels entre les rives Nord et Sud.
Depuis 2014, nous sommes engagés aux cotés de l’Université de Corse qui a créé la plateforme Stella Mare à l'initiative d'Antoine Aiello. Ce site, à l'embouchure du Golo, à Biguglia, est vraiment tout près du site que j’avais identifié pour poser les différents projets de Maison de la mer auxquels j’ai longtemps t rêvés... On travaille en très étroite collaboration avec les chercheurs c’est nous qui faisons connaître aux élèves et au grand public les travaux des scientifiques. U Marinu est labellisé Centre Permanent pour l'Environnent (CPIE Bastia Golo Mediterranée), et grâce à ses 5 salariés, il multiplie les actions qui mêlent acteurs du monde éducatif, associatif, institutionnel et universitaire. Nous avons aussi des collaborations actives avec le lycée maritime de Bastia et le tout nouveau parc marin du Cap Corse.
Je pense que la Corse est en bonne voie pour enfin s’approprier son insularité et sa méditerranéité.
Edgar Morin a dit qu’il fallait désormais tâcher de « méditerranéiser » la pensée plutôt que de penser la Méditerranée. C’est mon combat. Cette mer semi-fermée ne représente certes que 0,30 % du volume des eaux mondiales mais elle compte beaucoup d’espèces endémiques ; si elle paraît pauvre du point de vue quantitatif, elle est d’une immense richesse en termes de biodiversité ; et si on ajoute qu’elle est un des espaces marins les plus touristiques, les plus bétonnés et les plus exposés à la pollution plastique, on voit bien qu’il faut suivre de près la modification  de ses écosystèmes, naturels et culturels.
Récemment, j'ai reçu le titre d'officier du mérite maritime; on était sur le navire Pascal Paoli, et tout à côté du portrait du Babbu je me remémorais sa conviction "l'avenir de la Corse se fera par la mer".
 
Jeudi 25 Février 2021
Vannina Bernard-Leoni


Dans la même rubrique :
< >

Samedi 28 Septembre 2024 - 09:58 U stintu è u chjassu di Pantaléon Alessandri