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Fausse(s) conscience(s) du nationalisme corse



Depuis les années 1960, le mouvement régionaliste puis nationaliste corse a été grossièrement divisé entre une tendance très marquée à gauche et une tendance rejetant toute affiliation idéologique, logiquement plus modérée. Toutefois, les vingt dernières années ont vu l’émergence de groupes, publics comme clandestins, qui s’approprient les thèmes de prédilection de la droite radicale aux niveaux national et international : rejet de l’immigration, des minorités en général et de l’islam en particulier, des mutations culturelles contemporaines, etc. À travers le discours de l'un de ces groupes, Mossa Palatina, Thomas Battini cherche à préciser les enjeux de l'émergence de ce nationalisme de droite.



Francesco Giammari
Francesco Giammari
« Et c’est ainsi que l’on agit dans toute morale, dans toute religion régnante, et l’on a toujours agi ainsi : les intentions que l’on met derrière l’habitude sont toujours ajoutés mensongèrement lorsque quelqu’un commence à contester l’habitude et à demander les raisons et les intentions. C’est là que se trouve la grande mauvaise foi des conservateurs de toutes les époques : ils ajoutent des mensonges…. ».
 - Nietzsche, Le gai savoir.
 

Le 9 mars 2024, l’arrivée attendue dans le champ politique corse du parti nationaliste autonomiste Mossa Palatina, antenne électorale de l’association culturelle Palatinu présidée par Nicolas Battini, marque une déviation historique prise par l’identitarisme en Europe et à fortiori en Corse qui, pour isolée qu’elle soit, est loin d’être à l’abri de l’échouement sur ses côtes des grandes tendances sociales du monde qui l’entoure – que les boues soient rouges, ou brunes. Le passage de l’« hégémonie » d’un nationalisme corse fondé sur la notion ouverte de « communauté de destin[1] » à celle d’un nationalisme ethnoculturel peut sans peine être lu comme la traduction, en des termes corses, d’un phénomène dépassant largement ses frontières, à savoir le croissant succès du logiciel ethno-différentialiste européen, théorisé dans les années 1980 par la Nouvelle Droite[2].
 

[1] La notion structurante de « communauté de destin » fait loi à partir de 1987 dans les rangs du Front de Libération Nationale de la Corse. Tout à la fois préoccupé par la nécessité de massifier, de mobiliser jusqu’aux non-Corses dans la lutte, mais aussi poussé par la puissance d’un imaginaire anti-impérialiste socialisant de son époque, le mouvement indépendantiste déclare lors d’un congrès que « le peuple corse comprend les corses d’origine et d’adoption, sans considérations d’origine, de religion ou de couleur de peau ayant décidé de se fondre dans un avenir commun sur la terre de Corse ».
[2] Keucheyan, R. (2017). Alain de Benoist, du néofascisme à l’extrême droite "respectable": Enquête sur une success story intellectuelle. Revue du Crieur, 6, 128-143. https://doi.org/10.3917/crieu.006.0128.
 

Contrer un nationalisme corse traditionnellement à gauche

Nicolas Battini envisage ce passage comme le terme historique, nécessaire, de la trajectoire contradictoire prise par le nationalisme corse depuis les années 1960, à savoir son appropriation par « la gauche ». Les vêtements rouges – qualifiés de « torchon[1] » – historiquement revêtus par le nationalisme corse (l’adoption de la notion universaliste de « communauté de destin », d’un verbiage anti-impérialiste « tiers-mondiste », la promotion de la lutte armée, le soutien des forces de gauche, etc.), ne purent selon lui qu’être le fruit d’un concours de circonstances stratégiques, se faisant au prix du refoulement de la véritable nature du nationalisme corse : l’affirmation d’une identité – conservatrice, voire réactionnaire – ethnico-culturelle menacée.
Le sous-titre de son récent ouvrage, « L’identité plutôt que l’indépendance », annonce d’ailleurs la couleur – qui n’est pas le rouge : Nicolas Battini fustige l’indépendantisme de principe d’un certain nationalisme – dont il était –, lui reprochant de se focaliser sur le « fait institutionnel », c’est-à-dire de confondre le moyen (la libération nationale), et la fin (la défense et affirmation d’une identité en voie de disparition). Or, pour lui, cette fin n’implique pas de facto l’indépendantisme, au contraire, elle peut même se rendre tout à fait complémentaire d’une appartenance à une République française respectant l’autochtonie et l'autonomie de la Corse ; « point n’est besoin de dire “indépendance” pour dire en vérité “identité” ».

Le projet est d’ampleur : l’idéologie nationaliste corse est ni plus ni moins à « mettre à jour. En bon idéologue, il tient à ne laisser aucun espace du réel échapper à sa lecture, afin que celle-ci s’impose comme principe explicatif exclusif du monde social (Gabel, 1962). Ses positions politiques et économiques se doivent d’être les déclinaisons d’une position philosophique les faisant entrer en cohérence, non pas dans le sens mélioratif mais analytique du terme : ses parties s’articulent entre elles pour former un système.
Cette position philosophique, c’est l’ethno-différentialisme (ou ethno-pluralisme), prônant le « droit à la différence », la possibilité de jouir d’identités communautaires particulières, dont le postulat – et le projet – est qu’ils soient ethniquement et culturellement différents et séparés.
 
[1] Nicolas Battini, Le sursaut Corse, éditions l’Artilleur. Les autres citations entre guillemets sont issues du même ouvrage.
 

Les conséquences de l’ethno-différentialisme

De ce postulat découlent trois conséquences logiques et politiques. La première, commune à l’ensemble du spectre nationaliste corse, c’est la remise en question historique d’un État-Nation républicain, « centraliste » et « jacobin », ne prenant pas en compte (voire réprimant) l’existence d’identités culturelles variées en son sein, comme l’État français l’a fait vis-à-vis de la Corse.
La centralité de la composante ethnico-culturelle dans la constitution d’une communauté a aussi pour effet de rendre idéologiquement cohérente la recomposition des alliances politiques des extrêmes-droites européennes face au nouvel ennemi extérieur historique qu’elles se sont trouvé : la civilisation « arabo-musulmane », cheval de Troie de l’islamisme. Chez les identitaires, cette nouvelle alliance suppose politiquement de mettre de côté, pour un temps et dans une certaine mesure, leurs différends et leurs égoïsmes nationaux dans une sorte d’« union sacrée ». Idéologiquement, cette union vient être consacrée par la suprématie du fait ethnico-culturel, dépassant les frontières nationales (l’appartenance commune à une civilisation européenne), sur le fait civique (les frontières nationales).

À une plus petite échelle, en Corse, Battini cherche à faire la même chose. Aussi, sa rupture vis-à-vis de l’indépendantisme n’est pas seulement un choix stratégique, « pragmatique » comme il aime à le dire. S’il renie la « communauté de condition » – la condition de colonisé – et de lutte indépendantiste, imaginée entre la Corse et les pays du « Sud global » depuis les années 1960, c’est qu’elle est une alliance contre-nature, puisqu’indifférente du fait civilisationnel. S’il embrasse l’autonomisme, c’est donc dans l’optique de « réconcilier » le nationalisme corse avec la France, ennemi de « conjoncture, pas de nature » … mais surtout un allié potentiel et, pourrait-on dire, naturel. Plus « inter-nationaliste » que les internationalistes !
Enfin, et par conséquent, l’ethno-différentialisme rompt avec les conceptions républicaines du nationalisme. Sa vision de la communauté repose sur la transcendance, et non pas sur l’immanence du « contrat » : l’appartenance à la collectivité politique est radicalement conditionnée, non pas par décret (comme le sont les frontières, la citoyenneté), mais par l’appartenance à un ensemble ethnico-culturel, héritée de naissance et donc indépendante du vouloir et du pouvoir de l’individu. D’où, par exemple, l’opposition farouche de Battini au droit du sol, au profit du droit du sang.
Ce qui explique la faiblesse que les tenants de cette extrême-droite attribuent à la République, garantissant – en théorie bien-sûr –, par la citoyenneté, le gommage de ce qui est perçu comme des différences entre individus et communautés, en y étant a priori aveugle. Une hérésie pour cet anti-universalisme, exaltant les différences, pour lequel les identités ne « se posent qu’en s’opposant » : il est nécessaire de pouvoir percevoir, distinguer pour stigmatiser, au sein même de la communauté, la différence.
 

Un rapport fétichiste à l’identité

Le sous-entendu d’une telle thèse est que l’identité est un contenu positif, défini et fini. Or, donner un contenu positif à l’identité, c’est la figer, l’extraire d’un rapport d’interaction avec le temps, l’espace et la société dont elle est le produit (par l’histoire, le brassage de populations, etc.) et faisant que toute identité n’est en réalité jamais égale à elle-même, identique. L’identité est constamment en devenir, « elle n’est pas, elle advient et devient, elle se construit et se détruit en permanence[1] » ; la fixer, c’est considérer qu’elle se suffit à elle-même, qu’elle n’est et ne doit être qu’en rapport avec elle-même. Un rapport fétichiste à l’identité ne peut que vivre dans un climat d’hostilité : aux ennemis extérieurs précédemment mentionnés s’ajoutent alors les ennemis intérieurs comme menaces de l’altérité et de l’altération, éternelle antienne de l’extrême-droite. L’inclusion et l’homogénéisation de la communauté est garantie par l’hétérogénéisation et l’exclusion simultanée de la non-identité.
Le propre de cette idéologie est qu’elle est simultanément processus mental et matériel, qui, non content de voir le monde à travers une grille de lecture partielle et partiale, tend, lorsqu’elle en a le pouvoir, à le modeler afin de le conformer à cette grille[2]. « La Corse ne fabrique pas des Corses, elle les engendre », a-t-on pu ainsi entendre chez Battini ; l’application politicienne de cette idée est la volonté d’établir le droit du sang.

Une fois n’est pas coutume, la montée en puissance de l’extrême-droite et de son idéologie pernicieuse exige bien entendu la stricte analyse critique de celle-ci, de ses failles, de ses limites. Mais cela ne suffit pas, cela ne suffit plus. Dans la mesure où ces idées ne flottent pas abstraitement dans l’air, elle exige aussi et surtout la compréhension du terreau qui leur donne racine – incluant à ce titre ce qui pense et prétend s’y opposer.
Des conditions objectives autant que subjectives expliquent leur succès. Parmi les conditions subjectives peuvent, doivent se compter l’échec, « l’épuisement historique » (Bihr, 1998) et les limites des forces nationalistes « progressistes », ouvrant une brèche dans laquelle Battini a pu s’insérer d’autant plus facilement qu’il en est issu[3]. Au gré de ses défaites, dont elle a pris acte, l’extrême-droite a réussi à adapter son idéologie et ses discours : au discrédit théorique et politique de l’affirmation de l’existence de races et d’une hiérarchie entre celles-ci, elle a opposé l’existence de cultures, d’ethnies, qui, n’étant peut-être pas inégales, n’en sont pas plus identiques. Dans ce tour de passe-passe métaphysique persiste ce qui constitue le cœur de son projet politique : l’essentialisme, la différence, et l’exaltation de celle-ci dans un rapport autoritaire et assignatoire au réel, exaltant la solidarité ethnico-culturelle face à tout autre type de solidarité.
Ce renouvellement de l’extrême-droite appelle nécessairement à remettre en question le logiciel de gauche, sous peine de se retrouver à la remorque de ses thèmes et de son agenda.
 
[1] Bihr, A. (1998). L’actualité d’un archaïsme. La pensée d’extrême droite et la crise de la modernité, p. 2.
[2] Bihr (1998) évoque les transformations qu’un certain rapport autoritaire à l’identité opère sur les représentations, « en attendant de les lui faire subir en pratique, dans sa construction socio-politique, dès lors que le pouvoir lui en est donné ».
[3] Il a appartenu, dans sa jeunesse, à la Cunsulta di a Ghjuventù Corsa (CGC), partageant à ce moment-là le logiciel qu’il nomme « tiers-mondiste ».
 

Deux acceptions concurrentes du nationalisme

Remontons à la racine du problème en le réinsérant dans le cadre insulaire : coexistent aujourd’hui en Corse deux acceptions opposées, ou du moins concurrentes, du nationalisme et de l’identitarisme. Opposées car concurrentes, certes. Mais sont-elles nécessairement concurrentes parce qu’opposées ? Le transfert de popularité fulgurant de la « communauté de destin » au destin communautaire constitue une raison suffisante pour que l’apparent hermétisme de ces concurrents, tant revendiqué, passe l’épreuve de leurs porosités potentielles. Pour avancer, il faut se faire violence. Pour se faire violence, il faut partir de l’hypothèse que ces porosités semblent se trouver dans ce qui unit ces opposés : leur nationalisme, ainsi que l’identitarisme qui le fonde pour partie. Si le nationalisme de gauche n’a certes pas donné naissance à son homonyme de droite, il ne s’est visiblement pas armé idéologiquement pour l’empêcher de s’insérer durablement dans le paysage politique et d’exploiter ses failles. Peut-on trouver les raisons de ce désarmement dans le nationalisme lui-même ?
Il est ici impossible d’aller au bout de tous les chemins – minés – vers lesquels mènent une remise en question, non pas du nationalisme de droite, ni du nationalisme de gauche, mais du nationalisme tout court.

Pour commencer, il faut envisager le concept de nationalisme à partir de ce qu’en dit son étymologie. Par analogie avec le geste d’Alain Bihr à propos du concept de capitalisme (2006), le suffixe « -isme » du national-isme suppose une réduction au radical (nation), faisant du nationalisme cette idéologie, ce processus tendanciel de réduction, de subordination de l’ensemble des réalités et mécanismes sociaux à la seule logique de la nation.
Une telle conception du nationalisme permet d’abord de mettre en lumière le fait qu’il n’est pas un contenant neutre, que l’on pourrait remplir idéologiquement avec tout et son contraire ; le faire progressiste, le faire réactionnaire, capitaliste, anticapitaliste, etc... on peut essayer de changer le cours d'une rivière, elle suivra toujours son lit.

La raison à cette hypothèse est simple : la nation, ainsi que son concept, sont historiquement situés. « La nature ne crée pas de nations », disait Spinoza dans son Traité théologico-politique ; la nation est un fait social, aux réalisations historiques hétérogènes, certes, mais restant cantonné à un contexte d’émergence historique, social et politique particulier, lui donnant à la fois le contenu et les limites de la fonction qu’elle remplit, et dont elle ne peut s’écarter indéfiniment, au risque de se nier elle-même. « Même critique, le théologien reste théologien[1] » ; aussi, un nationaliste, même de gauche, reste un nationaliste, c’est- à-dire qu’il part, dans une certaine mesure, de postulats, d’axiomes partagés par l’ensemble des nationalistes. Il est nécessaire de déceler, afin de procéder à leur étude critique, ces axiomes, pour tenter de comprendre dans quelles contradictions potentielles, exploitées par Battini, ils peuvent conduire selon les problématiques auxquelles ils sont confrontés.

Introduire une telle compréhension du nationalisme, c’est immédiatement se trouver dans la nécessité de donner un contenu au concept de nation. Car une fois que l’on a dit que l’idéologie nationaliste est le processus de réduction de toute chose à la nation, on n’a rien dit, du moins tant que l’on n’a pas défini le contenu de ladite nation, et les directions vers lesquelles sa mobilisation mène – ou plutôt vers quelles impasses.
Une analyse critique de l’œuvre et de l’idéologie de Mossa Palatina pourrait participer négativement à l’élaboration, sinon d’un concept de nationalisme, du moins de deux de ses fondements.
1. Le nationalisme se constitue par l’affirmation de la distinction – préférentielle – « nous » / « eux » ; l’idée de nation ne peut exister sans cette distinction.
2. Le nationalisme, en tant qu’il institue une communauté imaginée sur la base de l’appartenance à un territoire et à une identité, est par définition et irréductiblement interclassiste. Le nationalisme ne peut faire communauté sur une autre base que sur la nationalité (par exemple, la classe) au risque, précisément, de ne plus exister en tant que nation. Il s’ensuit que le nationalisme est en tension latente, mais permanente, avec des prismes de lectures non-nationalistes (en termes de rapports sociaux de classe, de sexe) puisque ces derniers, ne connaissant ni frontières ni drapeaux, traversent indifféremment les camps que sont les nations et menacent leur unité et homogénéité supposée. Si ces prismes peuvent conjoncturellement converger, le nationalisme prendra naturellement, en cas de conflit ouvert, toujours position pour l’intégrité de la nation, contre, donc, ce qui peut la diviser sur des bases a-nationales.
 

[1]Manuscrits de 1844, Karl Marx [En ligne]. Marxists.org (s.d) [cité le 29 mai 2024]. URL: https://www.marxists.org/francais/marx/works/1844/00/km18440000/km18440000_2.htm.
 

Quels objectifs politiques ?

Le « cadre cognitif » (im)posé par le nationalisme surdétermine la perception, l’analyse de la réalité selon une grille de lecture privilégiée. Comment traite-t-il d’aspirations transversales risquant de contredire la cohérence interne de cette grille de lecture, car n’étant pas – exclusivement – nationalistes ? Il est clairement ici question du féminisme, de l’antiracisme, de l’anticapitalisme, de l’internationalisme, etc… ayant historiquement pu mener à une sorte de grand écart théorique et politique dans le nationalisme, grand écart dont Battini n’a pas besoin de s’embarrasser puisqu’il ne cherche pas à intégrer ces lignes alternatives, son horizon étant, ainsi qu’il le dit lui-même, « nationalo-nationaliste ».
Dans le documentaire « Génération FLNC », le passage d’Antoine Verdi, militant du STC[1], est éclairant en ce qu’il traduit la tension permanente entre le nationalisme et la lutte de classes, constituant une rupture dans la nation elle-même, un débordement que les indépendantistes ont tenté de museler : « c'est pas parce que je vais demain avoir un passeport corse, que je vais être mieux si le système est le même (…) le but c'était pas de remplacer une classe politique par une autre, c'était de changer la politique, et la politique c'est large, c'est la vie de tous les jours ».

Ce dernier exemple permet de conclure qu’en réalité, tout dépend des objectifs politiques que l’on se donne. Mais la question n’est pas tant « que met-on derrière le nationalisme ? » que « devant quelles aspirations le nationalisme se place-t-il ? ». Le nationalisme, comme idéologie, permet-il de traduire – sans la trahir – l’expression, exprimée par Verdi, d’une critique dépassant précisément le cadre du nationalisme ?
C’est à la lumière de l’hypothèse d’une certaine – fausse – conscience nationaliste que le succès de Nicolas Battini doit être analysé. En le réduisant à une substance ethnoculturelle, Battini assume complètement de contenir et de pousser le nationalisme dans ses limites propres : un anti-universalisme (nous/eux) radical, doublé d’un nationalisme exclusivement identitaire, et donc dépolitisant, se faisant le vecteur d’une domination capitaliste régénérée sur des bases identitaires.
 

[1] Société des Travailleurs Corses, syndicat nationaliste fondé en 1984, l’un des piliers du triptyque de lutte – lutte de masse, lutte institutionnelle, lutte armée – préconisé par le FLNC.

 

Thomas Battini est étudiant en sociologie et philosophie politique
Mardi 29 Octobre 2024
Thomas Battini


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